Fermeture dominicale : une entrave à la liberté du commerce
Le Comité bordelais d’Alternative Libérale regrette l’attitude de nombreux députés qui s’opposent à l’ouverture des magasins le dimanche. En période de crise économique et sociale, il est nécessaire de libérer toutes les forces créatrices de travail et de pouvoir d’achat.
Chaque commerçant est le mieux à même de savoir s’il a intérêt ou non d’ouvrir son commerce le dimanche. Cette décision est un libre choix qui ne doit être entravé ni par l’Etat ni par les collectivités locales.
Le Comité bordelais d’Alternative Libérale s’inquiète de voir émerger un texte de loi inabouti aux règles trop strictes et ne s’appliquant qu’aux agglomérations touristiques et aux seules villes de plus d’un million d’habitants.
Alternative Libérale propose une législation autorisant tous les commerces à ouvrir sept jours sur sept, et ce sans limite d’horaires ou de durée hebdomadaire.
Bien sûr, cette liberté doit s’accompagner indissociablement d’une législation stricte du droit du travail, ainsi :
- le travail du dimanche devra s’exercer uniquement sur une base de volontariat. Les salariés auront la possibilité d’inscrire dans leur contrat de travail s’ils acceptent ou non de travailler ce jour-là, d’indiquer pour quel type d’activité et de préciser le nombre de dimanches pour lesquels ils sont d’accord.
- Ils pourront aussi, à tout moment, en respectant un préavis de trois mois, arrêter de travailler le dimanche sans avoir à motiver leur décision. S’ils estiment que leur employeur n’a pas respecté cette garantie de non-discrimination, ils pourront saisir les tribunaux.
- Les salariés qui travailleront le dimanche auront le choix entre être payés 1,5 à 2 fois plus, ou récupérer le temps de travail dans le mois, avec le même coefficient.
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