Les plus jeunes ont sept ans, les plus âgées une dizaine d’années. Elles vivent en Arabie Saoudite, au Pakistan, en Egypte ou au Yémen, et ne sont que des enfants. Leur vie va devenir un cauchemar avec le consentement de leur famille. La culture tribale veut qu’elles soient mariées dès leur plus jeune âge afin d’éviter les « mauvaises fréquentations » et le déshonneur qui s’abattrait sur leur famille. L’honneur des uns fait le malheur des autres.
Mariées à des hommes qui pourraient être leur père ou leur grand-père, leur martyr commence. Violées, battues, humiliées, soumises, traumatisées, parfois laissées pour morte, elles souffrent ainsi dans leur âme et dans leur chair depuis des générations.
Toutefois, une lueur d’espoir vient de se produire : Nojoud ALI, une petite fille yéménite âgée de 10 ans, vient d’obtenir pour la première fois le divorce. Depuis d’autres enfants lui emboîtent le pas.
Si un cauchemar s’arrête, un autre commence : celui d’être victime d’un crime d’honneur. Au quotidien, ces petites filles devront être protégées contre la vengeance de leur ex-mari ou d’un membre de leur famille. Sans le savoir, elles ont accepté de se sacrifier pour le droit des femmes.
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1 commentaire:
La défense des droits de l'Homme en général et de l'Enfant en particulier devrait être le ciment de notre politique étrangère.
Refusons de discuter avec des Etats qui institutionnalisent ainsi la pédophilie et l'asservissement des femmes.
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